"Il est contradictoire pour nous de poursuivre la protection du climat en Suisse tout en investissant dans le secteur pétrolier"
Récemment, la ministre de l’environnement Simonetta Sommaruga (anciennement conseillère fédérale) a pris la décision d’accélérer les activités concernant la cause climatique. En effet, lors d’une interview avec le « Neue Zürcher Zeitung » (journal principal de la ville de Zurich), elle a exprimé son avis sur l’action envers le changement climatique en ouvrant une nouvelle dimension, elle dit : « Tout d’abord, nous devons cesser de considérer la protection du climat comme du quelque chose qui nous coute de l’argent ». On peut traduire par son propos une volonté plus prononcée dans l’activisme de la cause. La Cheffe du département de l’environnement a complété suivant les propos de la ministre : « Rien faire nous coute aussi de l’argent ».
Mme Sommaruga incite donc à mettre en œuvre plus de moyens concrets en faveur de la cause, soulignant le fait que la population mais aussi les employés pourraient en bénéficier. Elle alerte ainsi les gens principalement sur le Traffic routier et principalement les voitures, évoquant une moyenne en suisse des émissions de CO2 des voitures aux alentours de 134g/km, ce qui est une des plus grosses moyennes d’Europe. Elle prend ainsi en exemple la Norvège, qui en tant que pays pétrolier, reste tout de même a 84g/km en moyenne sur son parc de voitures neuves. Ce constat ainsi que les données de vente des véhicules neuf en suisse permettent de dire que les voitures les plus concernées et responsables de cette moyenne haute seraient les SUV (Sport Utility Vehicle), ou plus communément appelé les tout terrains.
« Tout d’abord, nous devons cesser de considérer la protection du climat comme du quelque chose qui nous coute de l’argent »
La solution en cours d’être mise en place, serait d’abaisser les normes au plus bas niveau possible et de veiller à ce que les règlementations sur l’import de voitures à fortes émissions soient bel et bien respectées. Cela devrait, si appliqué correctement, mener la moyenne des émissions des voitures suisses a une certaine cohérence avec celles du reste de l’Union Européenne.
La conseillère fédérale a aussi souligné son intérêt a la place financière de la protection du climat en suisse. En effet, elle cite : "Il est contradictoire pour nous de poursuivre la protection du climat en Suisse tout en investissant dans le secteur pétrolier, par exemple par le biais de nos fonds de pension et de prêts bancaires" A noter que, en même temps, la commission du conseil des états a l’intention d’ouvrir un projet de loi sur le CO2.
En dernier lieu, Mme Sommaruga a donné son hommage aux jeunes qui soutiennent cette cause. Elle cite : "Je comprends parfaitement les préoccupations et l'impatience de ces jeunes gens. Il s'agit de leur avenir"
[Un article de Maxence Ledermann.]
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